Comment notre cerveau perçoit-il la musique? Comment notre cerveau compose-t-il de la musique?
Ce sont les questions que se posent Jean-Pierre Changeux, neurobiologiste renommé, Pierre Boulez, compositeur de musique contemporaine et Philippe Manoury, compositeur, dans le livre « Les neurones enchantés: le cerveau et la musique », qui vient de sortir chez Odile Jacob.
Que se passe-t-il dans notre tête quand nous écoutons de la musique?
Comment perçoit-on les sons? Pourquoi éprouvons-nous des émotions? Quelles musiques trouve-t-on agréables et pourquoi? La musique doit-elle forcément être agréable? Ces émotions relèvent-elles de modifications chimiques particulières dans notre cerveau au moment où on écoute de la musique? La culture sonore et musicale engrangée depuis l’enfance nous prédispose-t-elle à certaines musiques tout en nous empêchant d’en apprécier d’autres (notamment les musiques des cultures différentes)?
Que se passe-t-il dans la tête des musiciens lorsqu’ils composent?
Pourquoi choisissent-ils tel assemblage de sons et de rythmes et pas un autre? Comment font-ils pour faire du beau? Qu’est-ce qui fait qu’à un moment un musicien compose une musique d’un genre nouveau? Quels sont les objectifs conscients et inconscients de sa composition musicale? Est-ce que la création musicale, et la création artistique d’une manière générale, relèvent de processus intellectuels et biologiques particuliers ? Peut-on essayer de constituer une neuroscience de l’Art ?
A quoi sert la musique ?
Est-ce que la musique doit nécessairement être belle? Est-ce qu’elle doit susciter l’émotion? Et quels types d’émotions? Est-ce qu’elle doit être agréable? Est-ce qu’elle peut véhiculer un message?
Comment la musique est utilisée?
Selon les époques et les milieux, la musique a des utilités différentes. A la campagne, la musique servait pour danser dans les fêtes de village, donc à s’amuser. Chanter donne du courage dans les travaux des champs. Tandis qu’à l’église, elle a une fonction spirituelle. Et dans la noblesse, elle permet de montrer une dextérité.
Toutes ces questions, et bien d’autres, sont abordées dans ce livre dans un dialogue entre les trois intellectuels. Le discours est fort intéressant, bien que d’un niveau relevé, faisant référence à des concepts scientifiques et des œuvres de musique classique ou contemporaine essentiellement.
Je vous propose d’écouter cette séquence de « Tout et son contraire » de Philippe Vandel sur France Info (12/12/2014) où il interviewe Jean-Pierre Changeux. Le neurobiologiste y explique de quelle manière l’apprentissage de la musique par les enfants leur permet d’avoir une nature plus organisée et plus ouverte.
Bonjour,
Ewen d’Aviau, Ingénieur, musicien, danseur et créateur d’instruments sur Saint-Nazaire, propose des cours particuliers pour les personnes atteintes de troubles praxiques de tout age et notamment:
– Pour les Dyslexiques : travail sur la lecture musicale à l’aide d’une méthode colorée que j’ai développée en lien avec l’Octodyna, un instrument spécialement adaptés aux DYS.
– Pour les Dyspraxiques : Un travail moteur et de coordination par de la musique ou de la danse.
– Pour les Dysphasiques : travail de coordination droite/gauche avec du rythme, des exercices de danse crées sur mesure.
La démarche est basée sur une expérience personnelle , en lien avec un médecin pédopsychiatre, et un travail de longue durée en orthophonie. Ce travail est en lien avec les associations « Dyspraxiques mais fantastique 44 » et la fédération Française des Dys.
Chaque personne vient avec son instrument et on réfléchis, on joue en fonction des besoins de chacun !